Nous n’avons pas retrouvé la photo sur laquelle figurent des canettes de bière vides plantées sur les sept pointes de sa couronne. Il y a eu aussi une bouteille de coca. En revanche, nous avons dans nos archives celle où elle est coiffée d’un plot de chantier. Magnifique !
Depuis 111 ans, la statue de la Liberté est devenue le symbole de cette petite place qui autrefois s’appelait la place du Pilori. Presque un phare pour notre ville sans mer.
L’actualité récente nous a replongé dans l’histoire. En lieu et place de la douteuse flamme jaune de forme phallique (certains parlaient de suppositoire géant… Ouille !), un globe blanc a été installé.
Drôle d’idée ? Non, car à l’origine en 1903, il y avait bien un globe comme le prouve cette carte postale de la collection de Gérard Simmat.
Et si vous voulez briller en société, sachez que cette réplique de la statue de New-York a été offerte à la ville par les loges maçonniques de Poitiers et de Neuville-de-Poitou. Sur le socle en pierre une phrase a été gravée : « Quand l’innocence des citoyens n’est pas assurée, la liberté ne l’est pas non plus ». Elle rend hommage à Jean-Baptiste Berton, guillotiné le 5 octobre 1822 sur cette même place pour avoir combattu la restauration de la monarchie de Louis XVIII.
Le retour du globe au bout du bras droit de la statue est à l’initiative du conseil de quartier des Trois Quartiers dans le cadre du budget participatif. Coût de l’opération : 2800 €. Enfin, la dernière chose à savoir : non, cette boule blanche ne s’allume pas à la tombée de la nuit !
Pour la bouteille de coca, c’est cadeau.
http://pourquoipaspoitiers.over-blog.fr/article-a-poitiers-la-statue-de-la-liberte-avec-l-american-touch-109267359.html
La citation est de Montesquieu… Pour la carte postale, il en existe beaucoup d’autres avec le globe.