Le viaduc Léon-Blum n’inspire pas encore l’amour

Une tentative de cadenas d'amour, ou bien un collier de serrage oublié ?

Une tentative de cadenas d’amour, ou bien un collier de serrage oublié ?

Le viaduc Léon-Blum succombera-t-il un jour à la mode des cadenas d’amour, comme le Pont des Arts à Paris, ou le Brooklyn Bridge à New-York ? On y a cru, il y a quelques jours, en découvrant ce collier de serrage en plastique qui entourait amoureusement la rambarde métallique (sur la gauche en direction de Poitiers-Ouest). Mais il n’est pas resté très longtemps, victime d’un coup de canif dans le contrat, ou d’une paire de ciseaux intercommunale… Il faut dire que la configuration du viaduc n’est pas propice à ce type de déclaration d’amour métallique : les trous des garde-corps sont un peu petits et les rambardes sont un peu trop épaisses.

Le viaduc sur des roulettes

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Le fauteuil attend-il de rouler sur le viaduc ?

Le fauteuil attend-il de rouler sur le viaduc ?

Monsieur Écho se demande ce que fait ce fauteuil de bureau à roulettes, échoué sur le trottoir du boulevard Solférino à Poitiers. Certes on peut toujours s’asseoir dedans pour observer les dernières semaines de construction du viaduc Léon-Blum. D’ailleurs, ça donne une idée à Monsieur Écho… qui se rappelle de mémorables courses dans de tels fauteuils au bureau. Le fauteuil abandonné pourrait faire un excellent moyen de locomotion pour traverser le viaduc le jour de son ouverture, le 21 décembre. Normalement, il sera autorisé aux bus, vélos et piétons. La mairie a en effet annoncé que le passage sera interdit pour les motos et scooters, mais n’a rien dit sur les fauteuils de bureaux à roulettes !

Totems contre viaduc

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Ne cherchez pas le viaduc Léon-Blum...

Ne cherchez pas le viaduc Léon-Blum…

Monsieur Écho va (encore) être taxé de mauvais esprit, mais il n’a pas pu s’empêcher de remarquer que sur les totems tout beaux tout neufs posés en centre-ville pour guider les piétons vers les monuments, le viaduc apparaît comme… « Viaduc des Rocs ». Alors qu’il s’appelle désormais officiellement « Viaduc Léon-Blum ». Il veut bien croire que lesdits totems ont été commandés avant le vote du nom (même s’ils ont été posés après). Mais quand même, ça commence mal. Déjà qu’à Poitiers, on appelle rarement les lieux par leur vrai nom (la place d’armes, la place du marché, la place du palais, la pénétrante… pour ne citer que quelques exemples), si en plus la signalétique officielle se rebelle !

Planche-chats !!!

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Le viaduc, chat ne les empêche pas de dormir !

Le viaduc, chat ne les empêche pas de dormir !

Dire qu’il y a un an et demi environ, au moment où la démolition de la grande passerelle des Rocs, à Poitiers, a débuté, Monsieur Écho et certains de ses lecteurs s’étaient inquiétés du sort des chats qui vivent en liberté à ses abords, côté boulevard Solférino… Eh bien Monsieur Écho est rassuré ! Hier midi, alors qu’il passait par là, il a été témoin de cette scène. Pas moins de cinq chats bien confortablement installés sur des planches, en train de profiter d’un rayon de soleil. Ils profitaient aussi de l’absence d’ouvriers et du calme qui régnait pour une fois sur le chantier du viaduc, apparemment interrompu pendant le… viaduc de ces 8-9-10-11-12 mai !

Un viaduc vers l’Europe

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Le drapeau européen flotte sur le viaduc.

Le drapeau européen flotte sur le viaduc.

Monsieur Écho sait qu’en ce 9 mai, on ne célèbre pas seulement l’Ascension. Le 9 mai, comme tous les ans, c’est aussi la journée de l’Europe. Il n’a donc pas été étonné de voir des drapeaux européens flotter à Poitiers. En revanche, il a été plus étonné d’en voir un au niveau du viaduc des Rocs (encore en chantier), à sa jonction avec l’avenue de Nantes. Monsieur Écho est plus habitué à voir les drapeaux au fronton des édifices publics.

Mais puisque la charpente métallique a été en partie construite en Italie, et que le projet bénéficie (entre autres) de financements européens (le Fonds européen de développement régional), c’est vrai que le viaduc peut sans complexe arborer son drapeau étoilé.

Le viaduc sous l’oeil de la caméra de Patrick

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Patrick au plus près de l'action.

Patrick au plus près de l’action.

M. Echo a assisté cet après-midi au montage d’un nouveau tronçon du futur viaduc des Rocs, près de la gare de Poitiers. C’est même le plus gros, 250 tonnes, qui a trouvé sa place. Un événement que notre photographe-caméraman, Patrick, n’hésitant pas à braver le froid polaire, a immortalisé sur pellicule. Une vidéo a découvrir sur www.centre-presse.fr

Des fleurs dans les décombres

Monsieur Écho a beaucoup aimé découvrir le nouveau « paysage » qui a poussé ces derniers jours sur la friche de la maison Rolland, détruite il y a quelques mois au niveau de la jonction de l’ex grande passerelle et de l’avenue de Nantes. Cette maison a été rachetée par la Ville et démolie pour permettre le futur aménagement du carrefour où aboutira le viaduc des Rocs. Mais au milieu des gravats viennent de pousser de magnifiques tournesols ! L’histoire ne dit pas si c’est l’ancienne propriétaire des lieux qui avait planté des graines avant son départ ou si c’est la nature qui les a déposées là. En tout cas, Monsieur Écho trouve ça très beau !

« Découpez suivant les pointillés… »

Dans quelques jours, le gymnase Maillochon disparaîtra, pour faire de la place sous le futur viaduc des Rocs (la base de vie du chantier s’installera à son emplacement). Lorsque les démolisseurs viendront mettre le gymnase à terre, ils n’auront qu’à suivre le mode d’emploi écrit sur l’un des murs : « Découpez suivant les pointillés… » Monsieur Écho suppose que ce sont les sportifs de l’ASPTT utilisateurs du gymnase qui y ont laissé ce message, ainsi que leurs prénoms, avec un humour certainement teinté d’amertume.

Maison Rolland, l’instant historique

(Photo sd, Jac86)

Au bout de la passerelle des Rocs, la maison Rolland va disparaître pour permettre le passage du futur bus à haut niveau de service. Les ouvriers sont actuellement à pied d’oeuvre pour sa déconstruction. Un photographe poitevin, Jac86, a immortilisé cet instant : l’enlèvement de cet élément d’ornement au plus haut de la maison.

La grande passerelle, cette fois c’est fait !

Après avoir fait le pied de grue pendant deux jours, M. Echo a finalement dû sortir de son lit en urgence ce matin pour assister en direct au levage de la première partie du tablier de la grande passerelle des Rocs. M. Echo a bien fait de ne pas s’octroyer une grasse matinée. L’opération a débuté à 8h et il n’a fallu qu’une petite heure aux deux grues géantes pour déposer les 150 tonnes de béton. M. Echo n’a même pas eu le temps de prendre son magnifique casque.

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